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Gaylord, électromécanicien et spécialiste bogies à la STIB

Si les métros sortent du dépôt chaque jour, c’est un peu grâce à lui ! Gaylord est électromécanicien à la STIB et s’occupe tout particulièrement des bogies, le système de « roues » qui permet aux rames de métro de circuler. Nous sommes partis à sa rencontre et lui avons posé quelques questions sur son job à la STIB.

Bonjour Gaylord, tu es électromécanicien à la STIB, et plus particulièrement au métro, peux-tu nous dire en quoi cela consiste ?


Bonjour ! Oui, je suis électromécanicien à la STIB depuis bientôt 7 ans, je travaille au dépôt Delta, à l’atelier bogies. Avec les collègues de l’atelier bogies, on se charge d’effectuer l’entretien préventif des bogies (la partie motorisée de la rame de métro). En plus de cet entretien préventif, il peut arriver de devoir intervenir sur un bogie qui présente une panne ou un souci mécanique et nous répondons toujours présent. On sait que notre travail est essentiel, car cela permet d’avoir le maximum de rames de métro en ordre afin qu’elles puissent circuler sur le réseau et ainsi transporter tous nos voyageurs à bon port.

Entretenir des bogies, vu la taille et le poids des rames, ça ne doit pas être évident !

C’est certain ! Pour les atteindre, nous devons soulever toute la rame de métro. Il faut savoir qu’un  « métro », comme les voyageurs l’appellent, est constitué de plusieurs rames et que chaque rame possède deux bogies. Pour la soulever, on se sert d’un pont élévateur. On enlève ensuite les deux bogies à remplacer et on pose deux nouveaux bogies, qui ont déjà été entretenus et qui sont disponibles dans notre remise. Les bogies usés retirés de sous la rame sont alors descendus, par un ascenseur, à un niveau inférieur du dépôt (les voyageurs ne l’imaginent certainement pas, mais il y a plusieurs niveaux souterrains au dépôt Delta !). L’entretien préventif, effectué par différentes brigades (mécanique, électrique, pneumatique/hydraulique, attelage et transformation), peut alors débuter. Une fois toutes les pièces révisées et entretenues, elles sont remontées sur le bogie. Le bogie est alors rangé dans la remise à bogies et servira par la suite à remplacer d’autres bogies devant être entretenus. Le cycle se poursuit.

Comment es-tu arrivé à la STIB ?

J’ai effectué des études d’électromécanicien au Lycée technique provincial Maurice Herlemont de la Louvière (L’école des arts et métiers). J’y ai appris le tournage sur machine et l’électricité domestique en premier lieu. J’ai ensuite suivi une orientation automatisation au cours de laquelle j’ai acquis des connaissances en électricité, automatisation, électronique, hydraulique et pneumatique. J’ai travaillé deux ans à la société Caterpillar. Après la fermeture de l’entreprise, j’ai essayé de me reconvertir dans d’autres métiers (commercial, télécommunication, etc.), mais rien n’y fait, j’étais fait pour un métier technique pur et dur. C’est comme ça que j’ai atterri à la STIB en 2014 comme agent de maintenance à l’atelier bogies et j’y suis toujours.

« Je suis fait pour un métier technique pur et dur et c’est ce que j’ai trouvé à la STIB. »

Toujours heureux 7 ans plus tard ?

J’ai la chance d’avoir rejoint une équipe qui m’a accueilli, des collègues qui m’ont transmis leur savoir. Aujourd’hui nous formons une équipe soudée : ce sont des copains, des amis, voire même une famille en quelque sorte. J’aime l’ambiance au sein de l’équipe, l’entraide dans les moments d’urgence.

J’aime également le fait d’être dans une entreprise qui offre de nombreuses formations, variées et accessibles à tous, et dans laquelle il y a de réelles et multiples perspectives d’évolution. J’espère d’ailleurs évoluer à l’avenir vers un poste à responsabilités et je donne chaque jour le meilleur de moi-même pour y arriver.

Sans oublier enfin que, durant cette crise sanitaire liée au COVID-19, nous avons compté et comptons toujours parmi les secteurs essentiels, et je suis fier d’y contribuer à mon niveau.

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