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Les « datas » de la STIB

Nous vivons dans un monde ultra-connecté. L’évolution numérique engendre des données, liées à nos habitudes d’utilisation comme le web, la téléphonie… À la Stib, nous utilisons également des données anonymes provenant de nos véhicules, de nos automates de vente, de nos escalators… ainsi que les « big datas » provenant du flux de passagers. Ces « datas » possèdent de nombreux avantages. Nous les utilisons dans un soucis d’efficacité, afin d’améliorer la qualité de transport de nos voyageurs. C’est pourquoi nous vous en parlons dans cet article, qui vous explique comment la STIB prend soin de ces données.

La collecte des datas à la STIB

« Quand je suis arrivé à la STIB,  je savais déjà que c’était une société moderne, qui souhaitait se mettre au diapason des plus grandes entreprises en terme de datas. La STIB était donc très ouverte à cette opportunité. » Pour en parler dans notre podcast, qui d’autre que notre expert Rob Roemers.
Spécialisé dans le domaine depuis déjà 20 ans, cet ancien entrepreneur est notre « Head of Datas & Analytics ». Comprenez « expert en données ».

Et des données, la Stib en collecte dans tous les domaines. « On en collecte par exemple tant au niveau financier qu’au niveau de notre matériel roulant et de notre équipement. Cela touche tous les domaines. »

Rob Roemers, expert data
Rob Roemers, expert data à la STIB

Au plus une entreprise se numérise, au plus celle-ci possède des données. La STIB n’échappe pas à la règle. « On ne reviendra pas en arrière, donc on utilisera toujours de plus en plus d’outils numérisés, qui fournissent des données. Et ces donnés nous permettront de nous améliorer. »

Les données sont stockées et sécurisées dans des serveurs. « Actuellement, notre grand projet est la migration de nos données non sensibles vers un cloud encore plus sécurisé, afin de les stocker et de les exploiter dans un environnement plus moderne. L’avantage de l’opération, c’est que l’on va pouvoir utiliser ces données en temps réel, pour par exemple, montrer l’affluence sur notre réseau.« 

La Stib et l’utilisation des données collectées

La STIB collecte de nombreuses données qui nous permettent de nous améliorer, au quotidien. « Lorsqu’un client valide son trajet, nous récoltons des données. Ces informations sont anonymes. Les données individuelles ne nous intéressent pas, au contraire des données globales. Ces données nous offrent des éléments importants comme par exemple le nombre de personnes présentes en station, le nombre de voyageurs dans un tram ou un métro. Nous les utilisons pour également savoir si une station est plus fréquentée qu’une autre. »

D’où l’importance de valider ses trajets. « La validation permet d’améliorer nos services, c’est certain. Cela nous permet de savoir si par exemple, on doit augmenter les fréquences, mettre en service des véhicules plus grands ou améliorer nos fréquences sur une ligne. Sans validation, on perd une partie importante de ces données et on travaille alors presqu’à l’aveugle.« 

Ces données que la STIB possèdent informent aussi nos voyageurs. Depuis peu, sur notre site web et notre app, nous indiquons désormais le taux de fréquentation de notre réseau. C’est-à-dire quel est le meilleur moment pour voyager avec la STIB.

« En utilisant correctement ces données, on peut avoir une vue de l’affluence sur notre réseau et avoir ainsi une vision en temps réel du nombre de passagers sur notre réseau. On sait désormais si il y a un pic de fréquentation ou non dans une station par exemple. Le voyageur peut alors, s’il en a la possibilité, partir plus tôt ou plus tard pour éviter des périodes de grande affluence.« 

D’autres exemples concrets

Notre nouveau matériel roulant possède toute une série de composants, dont des données précises sur des éléments techniques. « Avec les données récoltées via les ordinateurs internes de nos bus électriques qui sont actuellement en test, nous avons l’opportunité par exemple d’effectuer des analyses précises concernant leur batterie. Nous pouvons donc voir l’influence d’un style de conduite, de la température ou de la circulation sur la capacité d’une batterie, et donc la durée d’utilisation du bus. »

Ces informations sont donc précieuses pour nous améliorer et effectuer les meilleurs réglages possibles pour le confort de nos voyageurs.

« On peut donner des conseils à nos chauffeurs, par exemple. Les données collectées nous aident alors à prendre des décisions sur les commandes de nouveaux bus. Nos décisions d’achat se basent beaucoup plus sur les datas qu’avant. »

Parfois, les données récoltées nous offrent quelques anecdotes.

En effet, la STIB possède des centaines d’automates de vente. Les données que nous y récoltons permettent davantage de contrôle sur nos machines, pour par exemple vérifier leur disponibilité et leur accessibilité.

« On avait un automate placé près d’un supermarché. Grâce aux données de cet automate, nous avons découvert qu’aucune (ou très peu de) vente n’était enregistrée les mardis matin. Etonnant car à tout autre moment de la semaine, les données ne montraient aucuns soucis. Nous nous sommes donc rendus sur placeet avons découvert le problème.
Cet automate était en fait bloqué à chaque fois pendant les heures de pointe par un fournisseur de ce supermarché. Impossible donc pour nos voyageur de l’utiliser. Le propriétaire du magasin a alors élargi son entrée. Le fournisseur peut désormais effectuer ses livraisons sans bloquer notre automate.« 

Toujours plus de données ?

Les futurs projets de la STIB sont nombreux. Avec les avancées technologiques, d’autres données seront récoltées tant en interne qu’en externe. « Nous nous dirigeons pas à pas vers de l’automatisation de certains de nos services. Il y aura donc d’autres données à récolter à l’avenir. Cela étant, la sécurité des données est notre objectif numéro un. Et ces données anonymes ne serviront qu’à deux choses : être plus performant dans notre évolution de tous les jours et surtout, rendre nos voyageurs heureux ! »

Envie d’en savoir plus ?
Ecoutez notre podcast (enregistré en néerlandais) où Rob Roemers nous parle de l’utilisation des datas à la STIB.

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