Nous ouvrons toujours volontiers la porte de nos dépôts lors des journées portes ouvertes. Ce lundi 5 décembre, c’était un peu la Saint-Nicolas avant l’heure pour une poignée d’heureux élus qui ont été invités à visiter notre dépôt de Haren lors d’un « STIB date » très particulier.
Notre dépôt de Haren est le plus grand : avec une superficie de 31 hectares, 1.550 collaborateurs y sont attachés (conducteurs mais aussi personnel technique, administratif…). 260 bus et 95 trams y sont entreposés lorsqu’ils ne sont pas en service. Les techniques les plus modernes sont utilisées pour l’entretien des véhicules. L’eau de pluie est récupérée et recyclée pour le nettoyage des trams ainsi que pour les installations sanitaires.
Aspirotram et tramwash
Nous avons commencé par une visite de notre « aspirotram », l’aspirateur géant qui nettoie l’intérieur de nos trams. Un tuyau s’appose à la première porte pour souffler et aspirer toutes les poussières à l’intérieur. Lunettes de sécurité et protection obligatoires ! La sensation à l’intérieur est plutôt impressionnante, et rapellerait la Mer du Nord, selon nos convives qui ont osé s’y aventurer.
Bruno Op de Beek avait eu la même impression lorsqu’il l’avait testé pour son émission Verboden Toegang sur Bruzz, à revoir en vidéo :
Nous avons ensuite vécu le tramwash de l’intérieur : prélavage, lavage et projection d’une bruime avec un produit qui protège nos trams des poussières.
Un nettoyage sommaire des trams a lieu tous les jours par nos agents. Tous les 2.500 km, le tram passe par l’aspirotram. Ensuite, c’est tous les 5.000 km, c’est un nettoyage total qui est fait, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Enfin, tous les 15.000 km, le sol est décapé pour enlever les éventuels chewing-gums et une nouvelle couche de polymère est appliquée pour protéger le sol.
Les stations de lavage (bus, métro, tramwash) sont alimentées en partie grâce à la récupération d’eau de pluie. Une fois utilisée, l’eau est filtrée et recyclée pour servir plusieurs fois. Pour nettoyer un tram, il faut entre 450 et 500 litres d’eau selon le modèle. C’est donc un geste écologique non négligeable. 🙂
Conduite d’un bus et (presque) d’un tram
Au centre de formation, nos convives ont pu expérimenter la conduite du simulateur tram et d’un bus sur la plaine d’écolage.
La concentration est de mise lorsque l’on conduit un bus large de 2,55m et long de 12m, nos invités ont pu s’en rendre compte ! La formation d’un conducteur de tram est de 33 jours contre 44 jours au bus. En effet, le tram n’est pas soumis au code de la route et pendant ces 33 jours les futurs conducteurs apprendront les subtilités du véhicule qui lui sont spécifiques. Au bus, les 44 jours de formation sont ponctués par 9 examens. Au programme : code de la route, mécanique, règlements spécifiques à la STIB, conduite défensive, prévention des accidents, éco-conduite, gestion du stress, contact avec la clientèle… mais aussi la matière du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) indispensable au transport de personnes et passage du permis D.
Notre simulateur tram recrée des condition quasiment réelles avec son poste de conduite connecté aux écrans. Les instructeurs peuvent choisir la configuration des rails et même les conditions météorologiques à expérimenter pour nos futurs conducteurs de tram.
J’ai. Conduit. Un. Tram. (Pour du faux) #stib #stibdate pic.twitter.com/B8V3gM5cE2
— Margaux De Ré (@Gaux_) 5 décembre 2016
La soirée s’est terminée avec un concours où un valideur et quelques objets du Stibstore ont été mis en jeu.
Bonne nuit les trams! #stibdate
Une photo publiée par Kristell Haas (@kristell_hs) le
Bonne nuit, les trams ! 🙂