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La STIB fait son cinéma

Bruxelles, sans croisette ni paillettes, accueille bon nombre de tournages presque quotidiennement. Bertrand Blier, Stijn Conix, Claude Chabrol et même les frères Lumière, inventeurs du cinématographe, ont posé au moins une fois leur caméra dans les rues de Bruxelles.

Et à l’écran, il n’est pas rare d’y découvrir un bus ou un tram de la STIB.
La STIB peut se targuer d’avoir enfilé son costume de figurant à plusieurs reprises.

Des films divers selon les époques

 » La Bande à Bonnot « ,  réalisé par Philippe Fourastié et sorti en 1968, met en scène une course poursuite entre une voiture, conduite par Jacques Brel, et la motrice 1291 roulant sur la ligne 81. La scène se déroulant à Paris, c’est pourtant à Bruxelles que le tournage a lieu, afin d’éviter de filmer dans une capitale française perturbée par les événements de Mai 68.

Un peu plus tôt, en 1959, c’est Audrey Hepburn, bruxelloise d’origine, que l’on voit descendre d’un tram de la ligne 60. Elle se rend dans un couvent de Schaerbeek, dans  » The Nun’s Story « , réalisé par Fred Zinnemann.

De tram, il en est également question dans  » Le Départ «  de Jerzy Skolimowski. Le réalisateur polonais utilise Bruxelles comme décor. Le personnage principal du film, interprété par Jean-Pierre Léaud, rêve de participer à un rallye automobile… alors qu’il ne possède pas de voiture ! On y verra l’acteur principal,  désemparé, se coucher sur les rails de la rue de la Régence, espérant que le tram 4 de l’époque mette fin à ses jours… en vain ! Encore un qui aurait adoré avoir un abonnement Cambio.

Le tram permet également la rencontre de Jacques Brel et de son acolyte Gabriel dans  » Far West « . Dans  » Je t’aime, je t’aime «  d’Alain Resnais, Claude Rich écoute sans sourciller le discours de son chauffeur de taxi bruxellois : « Tant qu’on n’aura pas supprimé les trams, on ne s’en sortira pas. » Les temps ont depuis heureusement bien changé…

Suspens sur toutes les lignes

En 2012, l’histoire de  » The Expatriate «  plante une partie de son décor dans la gare d’Anvers. Mais juste après une scène de poursuite, la scène suivante, sensée se dérouler à Anvers, est filmée à Bruxelles. On y voit un plan où le tram 92 roule en direction de Sainte-Marie. Et toutes les scènes à l’intérieur de ce tram, où les acteurs Aaron Eckhart et Liana Liberato tentent d’échapper à leurs poursuivant en consultant une carte de la ville… d’Anvers, sont filmées dans une motrice PCC de la ligne 81, que l’on voit descendre la Rue de la Brasserie en direction de Marius Renard… Ouf. Même la STIB n’échappe pas aux faux raccords !

Plus tard, Jean-Claude Van Damme s’assied dans un tram de la ligne 51. On y découvre  » Lukas « , un veilleur de nuit enrôlé par la police belge pour infiltrer un gang de malfrats flamands.

Sur cette même ligne 51, une courte scène du film « Tueurs » est filmé à l’arrêt Jupiter.

Le métro attendra un peu plus longtemps pour être mis à l’honneur comme dans  » Les Barons  » en 2009 ou  » Black  » et «  Le tout nouveau testament  » en 2015 . En 2018, Lukas Dhont pose ses caméras dans le métro pour le film « Girl« . Le personnage de Lara, jeune fille introvertie à l’équilibre mental difficile et interprété magistralement par l’acteur Victor Polster, emprunte le métro de la STIB pour se rendre à ses cours de danse.

En mars 2019, le film  » Etangs Noirs  » met en scène Jimi, qui tente de livrer un colis pour un mystérieux destinataire. Dans ce film, ce sont différentes stations de métro de Bruxelles que l’on peut apercevoir à l’écran.

To be continued

Le réseau de tram, bus et métro de la STIB a toujours su tenir son rôle premier. Il a permis à des acteurs principaux ou des figurants de se déplacer selon le scénario du film. De plus, il évite également un paysage figé lors d’une scène clé. Il apporte aussi de la vie et une ambiance scénique unique en son genre à l’écran.

La STIB a donc déjà une belle carrière cinématographique derrière elle.
Et elle est encore loin d’avoir atteint son terminus.

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Source:
Lebouc, Georges. Bruxelles fait son cinéma. 180° éditions, 2011, 125 pages

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