
Le meilleur pâtissier… de la STIB !
Depuis 2017, Maël conduit nos métros. Mais avant d’officier comme conducteur à la STIB, c’est en cuisine que Maël exerçait son art ! Un parcours gourmand et atypique comme on aime les raconter sur STIBstories.
Maël nous vient tout droit de Montélimar. Alors que le soleil brille sur sa région, c’est sa carrière professionnelle qui le pousse à rejoindre notre plat pays. Il raconte : « J’avais fait un BAC en électricité et mécanique, mais ma vraie passion, ça a toujours été la pâtisserie. Aussi, j’ai suivi une formation en école hôtelière pour devenir chef pâtissier de restaurant. A 21 ans, lorsque j’ai voulu me spécialiser dans le chocolat, les choses se sont un peu compliquées et je ne trouvais pas de bon compromis pour suivre une formation tout en travaillant ».
La Belgique, pays du chocolat
Un membre de sa famille lui souffle alors l’idée de venir tenter sa chance en Belgique, pays du chocolat. Très vite il trouvera une formation en cours du soir, lui permettant également de travailler la journée comme chef pâtissier.
« J’ai commencé à travailler dans un restaurant étoilé, comme chef pâtissier, tout en suivant mes cours du soir. Je créais des desserts à l’assiette, en accord avec le chef. Au début, je devais constamment réinventer mon métier car même si la Belgique est à côté de la France, les produits sont différents. Par exemple, la crème avait un pourcentage en matière grasse différente, et il fallait tout réapprendre ».
Après un an dans ce restaurant, Maël continue son petit bonhomme de chemin en allant de petit boulot en petit boulot. Il explique : « C’était une période assez compliquée car je ne trouvais que des contrats à temps partiel, et il y avait une réelle insécurité financière. J’avais besoin de retrouver la sécurité de l’emploi ».
Des cuisines à la STIB
Ne s’avouant jamais vaincu, Maël décide de tenter sa chance à la STIB. « Comme j’avais fait un bac en électricité et mécanique, je me suis dit que ça pouvait tout à fait le faire ! » nous dit-il. Mais il avait déjà bien son idée en tête : c’était le métro qu’il voulait conduire. Pas le bus, pas le tram, le métro ! « Ce que j’aime, c’est le côté autonome du métro. S’il y a une panne, c’est toi qui dois gérer la panne » explique-t-il.
Après avoir passé les tests, et avoir suivi sa formation de conducteur de métro, Maël rejoint la grande famille de la STIB en 2017.
« Si c’était à refaire, je le referais entièrement. Oui, la pâtisserie me manque un peu, mais la sécurité de l’emploi est tout aussi importante ! Je suis papa d’un petit garçon de 11 mois, et je suis rassuré de savoir que je suis dans une bonne société, avec des horaires fixes et tout le pack salarial qui va avec. C’est rare de trouver une entreprise où l’on peut se dire qu’on y restera toute sa vie. »
Aujourd’hui, le nouveau challenge de Maël, c’est de continuer de régaler sa famille avec ses gâteaux, mais surtout son fils, qui a la galactosémie (une maladie génétique rare). « La vie c’est toujours des challenges, maintenant je dois apprendre à trouver des alternatives au beurre ! ».
Et quand on demande à Maël s’il a des projets pour le futur voici ce qu’il répond : « J’ai toujours aimé partager mon savoir. Dans cette idée, j’aimerais devenir instructeur au métro ».
On souhaite à Maël une longue carrière à la STIB !

Sur son frigo // Op zijn frigo